L'atelier du costume du XVIIIe siècle
Dans le souhait de rendre le Camp de Vaussieux plus vivant que jamais, l’association Un Nouveau Monde a inauguré en 2020 son Atelier du Costume XVIIIème siècle.
Des couturières spécialisées dans le costume XVIIIème cousent tous les jeudis après-midi bénévolement afin de s’immerger dans le siècle des Lumières.
Sous les conseils de Ginette Ollivier, gérante de l’atelier, et de l’aide des patrons ainsi que les techniques de l’époque, la réalisation des costumes ont pour objectif d’être authentique et ne pas être de simple déguisement.
Voici quelques exemples de ces costumes de la mode de cette période historique :
La robe à la française ou robe à paniers était très en vogue dans les milieux de l’aristocratie et de la haute bourgeoisie du XVIIIème siècle.
Elle se caractérise par des plis Watteau (nommés ainsi d’après le peintre qui aimait fort représenter ceux-ci)
Elle sera peu à peu remplacée par la robe à l’anglaise et la robe à la polonaise dans les années 1770.
La recherche de confort et de simplicité du vêtement va amener la robe anglaise à remplacer peu à peu la robe française.
La robe à l’anglaise se composait d’un corsage ajusté et coupé en une seule pièce avec une jupe ouverte sur le devant, révélant le jupon. Elle se portait sans panier.
La robe polonaise est composée d’une robe avec une jupe coupée et drapée.
A cette époque, les habits pouvaient porter des messages politiques. Les trois pans qui caractérisent la robe polonaise étaient la métaphore d’une protestation contre le démembrement de la Pologne entre les empires russe, prussien et autrichien en 1772.
Le Pet-en-l’air est la version courte de la robe à la française avec ses fameux plis Watteau (du nom du peintre qui les a souvent peint). Ce modèle est plus facile à porter car la robe d’origine est un modèle de cour et donc pourvu d’une traîne. Il est de ce fait plus économique, car il faut beaucoup moins de tissu pour le réaliser.
Pourquoi pet-en-l’air ? Car les nombreux plis qui se déploient élégamment au niveau du bassin s’envolent au moindre souffle d’air ….
Au XVIIIème siècle, l’équitation devient très appréciée dans les hautes sphères de la société. La reine Marie-Antoinette en particulier adore ce sport. La tenue d’écuyère s’impose peu à peu comme une nouvelle mode.
Mixte entre la robe anglaise et la tenue d’écuyère, la Redingote est un manteau féminin serré à la taille et à la jupe évasée.
Mais le tissu coûte cher ! Les costumes nécessitent du temps et de l’argent. Votre aide est la bienvenue pour financer notre Atelier.